Un rôle d’audition
Plus subtiles que si elles servaient uniquement à écouter, nos oreilles présentent trois fonctions auditives :
- L’alerte : la sirène d’une ambulance, un klaxon, un téléphone… Ces sons vous alertent qu’il se passe quelque chose autour de vous. Mais d’autres sons peuvent aussi vous mettre en alerte. Par exemple, un bruissement lorsque vous frôler un objet fragile. Ça n’est pas un bruit fort, et pourtant, vous serez en alerte pour empêcher l’objet de se casser. Cette fonction d’alerte de l’audition joue un rôle crucial depuis la nuit des temps sur capacité à nous mettre en sécurité.
- La communication : entendre nous sert aussi à écouter les gens qui parlent et à comprendre ce qu’ils disent. Nous pouvons également recevoir des messages sonores des animaux (ronronnement, miaulement, aboiement, etc.). La compréhension des sons à basses fréquences est quelque chose d’essentiel. En effet, bien des personnes malentendantes peuvent vous entendre parler, sans pour autant comprendre ne discernant pas distinctement les mots que vous prononcez.
- Le plaisir : entendre vous permet de vous réjouir d’une chanson, d’un rire, d’un concerto, d’une histoire, d’une blague…
Et aussi un rôle d’équilibre
Grâce à nos oreilles, nous bénéficions aussi d’une aptitude à maintenir notre posture et nous pouvons alors réaliser des mouvements harmonieux dans notre champ gravitationnel. Cela semble naturel et évident, pourtant, c’est seulement lorsqu’on perd l’équilibre que l’on se rend compte à quel point cette faculté est précieuse.
Cette fonction est mise en œuvre par notre appareil vestibulaire qui sait faire 3 choses :
- Traduire les forces provoquées par les accélérations de la tête, ou par la gravité, en un signal biologique,
- Initier certains réflexes nécessaires à la stabilisation du regard, de la tête, et même du corps,
- Renseigner les centres neurologiques sur la position de la tête dans l’espace et sur la vitesse de ses mouvements lorsqu’elle bouge.
Finalement, nos oreilles font si discrètement leur travail que nous ne réalisons pas toujours à quel point elles sont indispensables.
Sources : SFORL
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