Près de 1,5 million d'habitants concernés en Ile-de-France
La région parisienne compte quelques 10,1 millions d'habitants. Bruitparif estime que 14,8% d'entre eux sont exposés à des niveaux de bruits supérieurs aux valeurs réglementaires : principalement en raison du trafic routier (pour 10,8% des Franciliens) et dans une moindre mesure, du trafic aérien (3,7%) et enfin, du trafic ferroviaire (0,5%).
Effets auditifs et extra auditifs
À des niveaux sonores élevés (plus de 85 décibels), les pertes auditives commencent à apparaître. Elles peuvent provoquer une gêne pour suivre une conversation dans un milieu bruyant et cette gêne peut venir s'ajouter à celle en rapport avec la presbyacousie (vieillissement naturel du système auditif). Des acouphènes peuvent également exister. À des niveaux sonores gênants - 80 décibels moins de 20 heures par semaine - la destruction des cellules auditives se fait mais de façon plus insidieuse, entraînant une baisse de l'audition après quelques années. À côté de ces troubles auditifs, perturbations cardiovasculaires, troubles du sommeil et baisses des capacités d'apprentissage font partie des effets nocifs relevés par Bruitparif, imputables aux nuisances sonores des transports.
Plus de trois ans de perte de vie en bonne santé pour les plus mal lotis !
Si Bruitparif estime que la perte moyenne de vie en bonne santé par habitant en Ile-de-France est de 10,7mois, elle est supérieure à trois ans dans les communes qui cumulent les nuisances sonores terrestres et aériennes. C'est notamment le cas de Compans en Seine-et-Marne (38,1 mois de perte) et d'Ablon-sur-Seine dans le Val-de-Marne (37,8 mois).
Source : Rapport de Bruitparif : « Les impacts sanitaires du bruit des transports », https://www.bruitparif.fr/les-impacts-sanitaires-du-bruit-des-transports/
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