Des images déformées
En pratique, la choriorétinite séreuse centrale ou CRSC peut se traduire par une ondulation des lignes droites, une vision floue ou sombre et des déformations d'images, avec notamment des objets qui semblent plus petits ou plus éloignés. C'est donc assez perturbant !
Les hommes, 5 à 10 fois plus touchés que les femmes
La choriorétinite séreuse centrale touche principalement de jeunes adultes (25-50 ans) de sexe masculin et d'un tempérament stressé. D'ailleurs, des études ont montré que les hommes chez qui ce problème survenait avaient volontiers un taux élevé de cortisone, ce qui peut se voir en cas de prise de corticoïdes, de syndrome de Cushing - due le plus souvent à une petite tumeur bénigne de l'hypophyse qui provoque l'emballement des glandes surrénales et la sécrétion en excès de cortisol - et dans une moindre mesure, en cas de stress chronique.
Une hyper perméabilité des petits vaisseaux sous la rétine
À quoi est due cette hyper perméabilité, les ophtalmologues ne le savent pas, mais ce passage de liquide depuis les vaisseaux sanguins situés sous la rétine, vers la rétine provoque des petits décollements séreux de l'épithélium pigmentaire et une fuite de liquide avec un décollement séreux du neuro-épithélium (là où se forment les images).
Une évolution spontanément favorable dans 90 % des cas
Le plus souvent, ce liquide finit par se résorber après 3 ou 4 mois : le pronostic est donc généralement bon et il n'y a pas besoin de traiter (mais de surveiller). Une récidive peut toutefois survenir quelques mois ou années plus tard : dans 30 % des cas.
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Source : Syndicat national des ophtalmologistes de France ou Snof : «Chroriorétinopathie séreuse centrale», www.snof.org/encyclopedie/choriorétinopathie-séreuse-centrale-crsc.
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