Le besoin de davantage de lumière pour lire
C'est un symptôme facile à repérer et certaines personnes consultent suite à une impression de devenir plus sensibles à la baisse de luminosité. Même si ce signal n'est pas spécifique de la DMLA (on le retrouve dans d'autres pathologies courantes comme la cataracte par exemple), il a l'avantage d'exister aux stades précoces de la DMLA et d'être facile à repérer. Ce serait également un symptôme plus précoce que la baisse de l'acuité visuelle qui, dans le cas de la DMLA, reste plus longtemps stable.
Un dysfonctionnement des cellules en bâtonnet, en cause
Au niveau de la rétine, les cellules en forme de cônes assurent la vision des couleurs de jour et celles en forme de bâtonnet, la vision crépusculaire (lorsque la luminosité baisse). La baisse de l'adaptation aux variations de luminosité serait donc liée au dysfonctionnement de ces bâtonnets. Pour vérifier s'il y a bien une baisse de l'adaptation aux variations de luminosité, les ophtalmologues calculent le temps nécessaire pour récupérer d'un éblouissement : allongé dès les stades précoces de la DMLA, il traduit effectivement la perte des bâtonnets. Pour l'instant, ce paramètre est assez nouveau, mais les prochaines études cliniques sur la DMLA l'intégreront probablement. À suivre !
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Source : Réalités Ophtalmologiques : «Adaptation aux variations de luminosité : un paramètre utile aux stades précoces de la DMLA», T. Desmettre, 2021 : realites-ophtalmologiques.com/2021/06/23/adaptation-aux-variations-de-luminosite-un-parametre-utile-aux-stades-precoces-de-la-dmla/.
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