Des résultats encourageants avec la rétine artificielle « Prima »
« Prima » est la dernière génération de rétine artificielle et aussi la plus aboutie : fonctionnant sans fil, auto alimentée par la lumière, composée de 378 pixels, elle est placée sous la rétine dans une position physiologique (au niveau des photorécepteurs). Mise au point à Stanford et développée à l'Institut de la Vision, elle a déjà été implantée en France avec succès chez cinq patients atteints d'une forme de DMLA sèche, dans le cadre d'une étude de faisabilité. Une étude chez des primates vient de montrer qu'elle était bien tolérée et fonctionnait très bien (avec une perception visuelle induite).
Et demain ?
Aujourd'hui, trois des cinq patients implantés arrivent à lire des lettres ou des séquences de lettres, après rééducation pour que leurs cerveaux arrivent à interpréter les signaux électriques qu'ils reçoivent. Leur acuité visuelle les situe juste en dessous du seuil de la cécité légale. Il suffirait donc d'une petite amélioration supplémentaire pour les en faire sortir. Une étude européenne sur 50 à 70 personnes est prévue en 2020 : un véritable espoir pour les personnes atteintes de la forme sèche de la DMLA, mais aussi celles atteintes de dystrophies rétinopathies pigmentaires. À suivre …
Source : Le Quotidien du Médecin : «Avec la rétine artificielle, nous pouvons espérer que les patients atteints de DMLA ne soient plus considérés comme aveugles», 04/12/19, www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/recherche-science/avec-la-retine-artificielle-nous-pouvons-esperer-que-les-patients-atteints-de-dmla-ne-soient-plus.
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