Pas de regret du côté des professionnels de santé
Ce sont surtout les usagers qui s'en inquiètent, car pour les ORL, ce n'est pas un problème : les cotons-tiges ne sont en aucun cas un accessoire indispensable. Ils sont d'ailleurs responsables d'accidents traumatiques du tympan lorsqu'ils sont enfoncés trop profondément dans le conduit auditif, ce qui est fortement déconseillé.
Des cotons-tiges zéro plastique ? C'est la solution qui s'en rapproche le plus : en papier, en bois ou en bambou biodégradable, ils s'utilisent comme les anciens cotons-tiges (au niveau du pavillon de l'oreille et à l'entrée du conduit seulement) et ont le mérite de ne pas poser de problème de pollution plastique.
Des alternatives zéro déchet
D'autres solutions existent pour aller encore plus loin sur le plan environnemental. Sont ainsi vendus, des « cure-oreilles » en bambou (ou oriculis) inspirés de ce qui se fait au Japon. L'idée est de récupérer le trop-plein de cérumen à l'entrée du conduit auditif (une ou deux fois par semaine, c'est suffisant), mais sans aller plus profondément pour éviter tout risque de traumatisme. Le risque est particulièrement élevé avec un cure-oreille en métal trop enfoncé. Quel que soit le modèle choisi, il faut bien le laver après usage.
Les sprays d'hygiène auriculaire
Ils sont toujours en vente et sont surtout utilisés pour prévenir la formation de bouchons de cérumen sans risquer de léser le tympan (qui ne doit pas être perforé, ce qui peut se produire en cas d'otite ou de traumatisme). Après avoir versé une dose dans l'oreille, il suffit de masser la base de l'oreille pendant quelques secondes, puis d'essuyer le liquide excédentaire avec un peu de papier absorbant.
Les alternatives farfelues à vite oublier
Les bougies auriculaires provoquent des brûlures. Les épingles à cheveux et autres accessoires rigides (trombones, aiguilles à tricoter, etc.) peuvent être responsables de lésions de la peau et du tympan, sans compter le risque de surinfection.
Source : Service public : « certains plastiques à usage unique interdits à partir du 1er janvier 2020 », https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13760.
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